samedi 29 septembre 2012

Partage chanson-vidéo- Prélude pour un sourd



Bonjour, je vous partage un montage vidéo que j'ai complété à partir d'une de mes vieilles chanson Prélude pour un sourd.... Le message de cette chanson serait approprié lors de différentes activités entourant la prévention de l'intimidation par exemple.... à faire circuler dans vos réseaux, si vous le jugez pertinent.

http://www.youtube.com/watch?v=e2xxCjy10eI&feature=youtu.be

samedi 21 avril 2012

Manifestations étudiantes... Est-ce que les frais de scolarité ont un impact réel sur la décision de poursuivre des études postsecondaires


La situation concernant les manifestations étudiantes au Québec, vous avez des opinions, des idées ? Difficile de trancher mais impossible d'être indifférent...

Une scolarité au-delà du niveau secondaire constitue un investissement important mais qui est à la fois judicieux. Cet investissement procure à l’individu et à la société de nombreux avantages qui ne sont pas expliquer. L’éducation postsecondaire permet à l’individu d’accroître son revenu au cours de sa carrière et d’obtenir un emploi plus stable, ce qui est souvent mentionné comme la source d’une satisfaction professionnelle et une meilleure qualité de vie. Un investissement qui en vaut le coût ou plutôt, qui en vaut le coup, pour les étudiants qui manifestent présentement un peu partout au Québec.

Est-ce que les frais de scolarité ont un impact réel sur la décision de poursuivre des études postsecondaires au Québec?

Je me permettrai d’en douter…

Malgré des frais de scolarité beaucoup moins élevés au Québec, selon les calculs de Statistiques Canada, le taux de décrochage du Québec, est le plus élevé au pays à 11,7% en comparaison à 7,8% pour l’Ontario et de 6,2% pour la Colombie-Britannique. Voici quelques comparaisons…. Mes trouvailles sur www.statscan.gc.ca Allez faire un tour. http://www.statcan.gc.ca/tables-tableaux/sum-som/l02/cst01/educ50f-fra.htm

En 2011-2012, au Québec, il coutait 2711 $ pour défrayer les frais de scolarité pour un étudiant du premier cycle en médecine tandis qu’il en coutait 19 462$ pour un étudiant de la même discipline en Ontario, 12 921 en Saskatchewan et 15 766 en Colombie-Britannique. La moyenne canadienne se situe à 11 345. Pour faire des études en éducation la moyenne canadienne est de 3970 $, 5745 en Ontario, 4557 $ en Colombie-Britannique et de 2287$ au Québec.

Pour l'année 2009-2010, 85,4 % des jeunes Québécois âgés de 20 à 24 ans sont diplômés, ce qui confère à ce niveau le dernier rang à la province de Québec. La Colombie-Britannique est bonne première avec un taux de diplomation de 92,7 %, suivie de Terre-Neuve-et-Labrador avec un taux de 92,5 % et l’Ontario à 91%

Au cours de la période allant de 1992 à 2005, plus d’un demi-million de personnes ont obtenu un diplôme universitaire du Québec. Près des deux tiers (61,5 %) de celles-ci ont reçu leur diplôme dans des universités de la région de Montréal, tandis que plus du quart (27,6 %) l'ont reçu d’une université anglophone.

L’Ontario est la province qui a généré le plus grand nombre de titulaires de diplôme universitaire au cours de la période allant de 1992 à 2005 (949 656 personnes diplômées).

Malgré des frais de scolarité élevés, l’Ontario est la province qui a généré le plus grand nombre de titulaires de diplôme au cours de la période allant de 1992 à 2005 (949 656 personnes diplômées). Cette province comptait plus de titulaires de diplôme que l’ensemble des trois autres provinces réunies, soit l’Alberta, le Québec et la Colombie-Britannique.

Source : Gélinas, P (2010), Portrait- titulaires d’un diplôme universitaire au Québec et dans certaines provinces canadiennes 1992-2005, Développement économique, Innovation et Exportation Québec.


Décrochage universitaire et postsecondaire.
(Source : Statistique Canada – No 81-595-M no 070 au catalogue)

Il est intéressant de constater que de toutes les provinces canadiennes, c’est le Québec qui affichait le taux de décrochage universitaire le plus faible (11% et 15 % pour l’Ontario) et l’un des taux d’obtention du diplôme collégial les plus élevés. Cependant le taux de décrochage lors des études postsecondaires demeure très élevé. Étant donné qu’au Québec il est généralement requis d’obtenir un diplôme auprès d’un CEGEP pour pouvoir entrer à l’université, il est très possible que le décrochage ait lieu au début du processus, le plus souvent après le CEGEP.

Appui et engagement parental
Des études précédentes ont également démontré que l’éducation des parents avait un impact sur la participation aux études postsecondaires. Le taux de participation aux programmes universitaires des étudiants dont les parents possédaient un diplôme d’études postsecondaires était près de trois fois supérieur au taux de participation des étudiants dont les parents n’avaient pas de diplôme d’études secondaires. Le taux de participation aux études universitaires était près de quatre fois supérieur lorsque les parents estimaient que les études postsecondaires étaient importantes.

Structure familiale
Le taux de décrochage universitaire des étudiants vivant avec les deux parents biologiques était à 16 % comparativement à 14 % pour les décrocheurs vivant dans une famille monoparentale. Une différence de deux %.

L’expérience positive du secondaire.
Une expérience positive au secondaire peut être importante au niveau de l’engagement au postsecondaire. Un engagement positif au secondaire était important en ce sens qu’il entraînait des résultats positifs au niveau postsecondaire. Le taux de participation aux études universitaires était deux fois plus élevé chez les étudiants qui avaient consacré plus de trois heures par semaine aux travaux scolaires quand ils étaient au secondaire. Les habitudes en matière d’apprentissage se développent tôt et elles persistent souvent avec la progression des études.

En comparaison avec les résidents de l’Ontario, seuls les jeunes adultes du Québec présentaient des probabilités significativement plus élevées de se retrouver avec un statut général de décrocheur du postsecondaire. Ce risque était plus grand chez les étudiants du collégial. En raison du réseau de CEGEPs du Québec, unique en son genre, et de l’obligation de poursuivre des études dans un collège avant d’entrer à l’université, il semble que les  jeunes adultes décrochent au collégial avant d’entrer à l’université. Les étudiants des collectivités rurales étaient plus susceptibles d’avoir abandonné toutes les formes d’études postsecondaires analysées.

Les femmes, ceux qui avaient un prêt étudiant, ceux qui avaient déclaré des notes au secondaire dans les catégories de 90 % et plus ou de 80 % à 89 %, et ceux dont les parents avaient complété des études postsecondaires présentaient tous des probabilités plus faibles d’avoir un statut général de décrocheur.

La journée rose dans une école de Hawkesbury


jeudi 19 avril 2012


Le saviez vous ?

L’intimidation dans la cour d’école se produit 1 fois toutes les 7 minutes et chaque épisode dure environ 37 secondes. (Craig & Peper, 1997)

L’enfant victime d’intimidation:
-compte peu de relations lui permettant de vivre une expérience positive d’identité, de pouvoir et d’autonomie personnelle:
-a des parents parfois trop protecteurs.
-est victime d’intimidation à la maison.
-compte peu d’amis à l’école ou dans le voisinage.
-a des professeurs qui ignorent tout de ses forces et de ses défis et qui ne peuvent, de ce fait, répondre à ses besoins.
-a rarement l’occasion de briller et de montrer ses talents à la maison et à l’école.

Environ 12% des filles et 18% des garçons affirment avoir intimidé leurs pairs au moins à deux reprises au cours des derniers mois. De plus, 15% des filles et 18% des garçons disent avoir été victimes d’intimidation au    moins à deux reprises au cours de la même période (Craig & Harel, 2004).



lundi 16 avril 2012

La sécurité des enfants sur le WEB


La sécurité des enfants sur le WEB
4% des enfants utilisateurs de Facebook auraient moins de 6 ans.
C'est le résultat d'une étude faîte par l'organisme Minor Monitor. Chargé de la protection des mineurs sur Facebook, la société a réalisé une analyse sur l'utilisation du célèbre réseau social par les enfants. Avec un échantillon de 1000 parents américains, l'organisme a déterminé qu'un nombre non négligeable d'enfants ne respectaient tout simplement pas les conditions d'utilisation de Facebook. 



Plus précisément, ce sont 38% des enfants présents sur le site qui ne respectent pas les conditions minimales d'âge, et qui ont donc moins de 13 ans. Pire encore, ils seraient 4% à déjà disposer d'un profil Facebook alors qu'ils ont moins de 6 ans. Des comptes souvent créés par les parents afin de partager les photos et nouvelles avec les amis et la famille. 

Néanmoins les parents semblent soucieux de la sécurité de leurs enfants puisque 74% d'entre eux se sentiraient responsables. Ils sont 56% à se soucier de la présence de prédateurs sexuels, 41% de la cyber-intimidation et 29% du vol d'identité. Pour lutter contre ça, la moitié des parents surveillent leurs enfants en se connectant à leurs comptes, 24% sont amis avec eux, 8% veillent sur l'écran, et 17% ne font rien.

mercredi 4 avril 2012

La journée nationale contre l’intimidation au CEPEO.



Le 11 avril, opposez-vous à l’intimidation avec le CEPEO.
Portez du rose.


Cette année, le CEPEO et les membres de l’équipe du volet Bien-être et sécurité des élèves; désirent vous inviter à joindre le mouvement et à porter du rose en guise de symbole de notre et votre engagement pour prévenir et contrer l’intimidation dans les écoles et dans nos communautés.

L’événement de la journée rose; est un mouvement national qui vise à contrer l’intimidation, qui, malgré toutes les initiatives et activités de prévention et de sensibilisation organisées dans nos écoles, est un phénomène qui peut se manifester dans nos écoles, nos milieux de travail et de plus en plus dans le cyberespace. 

La première journée rose; a eu lieu en 2007 après que deux adolescents de la Nouvelle-Écosse aient pris position contre des jeunes pratiquant l’intimidation dans leur école en encourageant les élèves à porter des chandails roses pour appuyer un élève qui faisait l’objet d’intimidation.

En profitant de la même occasion, nous vous encourageons également lors de cette journée, à organiser une ou des activités spéciales dans vos écoles et à communiquer avec les parents et les membres de votre communauté scolaire afin de leur communiquer votre engagement et de leur demander d’appuyer vos efforts.

La sécurité et le bien-être des élèves c’est une responsabilité commune. Vous pouvez consulter le site suivant mais il n’y a pas beaucoup d’information en français http://www.dayofpink.org/fr. Nous vous invitons également à partager vos idées avec nous ou avec vos collègues et à faire connaître vos activités à l’ensemble de la communauté.

Pourquoi ?

La violence à l’école affecte tout le monde. En plus des impacts négatifs sur le climat scolaire et sur la réussite des élèves, voici quelques effets de la violence en milieu scolaire sur les élèves :

Chez les victi mes

  • Les victi mes peuvent se faire une opinion négati ve du milieu scolaire et user de stratégies d’évitement (absentéisme scolaire) pour réagir à un fort senti ment d’insécurité.
  • Leur engagement et leur moti vati on scolaire peuvent être affectés.
  • Les foncti ons cogni ves telles la mémoire, la concentra on et les capacités d’abstrac on peuvent être altérées.
  • Leurs résultats scolaires risquent d’être inférieurs à la moyenne.
  • L’expositi on « répétée » aux actes de violence peut entraîner d’importantes difficultés scolaires et psychologiques en restreignant l’esti me de soi, augmentant le niveau d’angoisse, le risque d’échec et d’abandon scolaires.
  • Le risque est plus élevé de développer des problèmes de comportement de type intériorisé (p. ex.: état dépressif, retrait social, dépendance), affectant la qualité de l’adaptation sociale et scolaire

Chez les agresseurs/intimidateurs

  • Le risque d’échec et d’abandon scolaires est plus élevé que chez les autres élèves.
  • Ils sont plus anxieux et présentent davantage de symptômes dépressifs que les autres élèves.
  • Ils deviennent victi mes de leurs propres comportements, puisqu’ils peuvent être isolés et rejetés par leurs pairs.
  • Les difficultés d’apprenti ssage et les retards scolaires ont tendance à être plus grands chez les élèves qui présentent des comportements agressifs que chez ceux qui manifestent des comportements de type intériorisé comme s’isoler socialement.

Chez les témoins

  • Une exposi tion à la violence peut affecter leur sentiment de sécurité à l’école.
  • Les risques de dépression sont plus élevés chez les élèves dans les écoles à haut niveau de violence.
  • Ils sont susceptibles de manifester des symptômes de stress post-traumatique et d’anxiété.
  • Une étude menée récemment par Janosz et ses collaborateurs (2008) conclut que les élèves témoins de violence à l’école seraient plus à risque de développer des comportements violents et des problèmes d’adaptation scolaire que les vic mes elles-mêmes.
Comme nous pouvons le constater, la violence marque considérablement le cheminement scolaire du jeune. La mise en place d’actions efficaces pour la prévenir et la traiter prend ici tout son sens.

            Tout le monde a le droit de se sentir en sécurité